Mylène Farmer - Interview - Télé Poche - 13 mars 1989
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Date13 mars 1989
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Média / PresseTélé Poche
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Interview parMargot Real
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Fichiers
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Catégories interviews
Télé Poche
: Qui est-elle ? Un paradoxe :
Mylène Farmer : Paradoxe, un mot que j'aime, qui me va bien. Peut-être une des clés de ma personnalité;
Télé Poche : Sa déception aux Victoires de la Musique en 1988 en constatant que son nom n'était pas inscrit sur sa récompense :
Mylène Farmer : J'ai été blessée, c'est tout. C'est le choix du public qui compte avant tout.
Télé Poche : Sa préparation physique et notamment diététique avant ses concerts au Palais des Sports :
Mylène Farmer : J'ai toujours mangé de façon aberrante. Bonbons, biscuits. J'ai horreur de me mettre à table. Je me suis refait une éducation.
Télé Poche : Ses futurs concerts :
Mylène Farmer : Le compte à rebours est commencé. Cela me remplit d'angoisses et d'exaltations. Ce sera à la fois une mort et une naissance. Je me suis décidée à monter sur scène après la sortie de mon deuxième album.
Télé Poche : Les concerts au Palais des Sports étant complets, son manager envisage des concerts supplémentaires :
Mylène Farmer : En décembre, sûrement deux jours à Bercy.
Télé Poche : Le succès annoncé de ces concerts :
Mylène Farmer : C'est fabuleux d'imaginer six mille personnes qui se sont déplacées juste pour vous. Je ressens déjà l'émotion puissante, extraordinaire, que l'on doit éprouver. En même temps, je perçois un danger. Celui engendré par la surenchère du succès. Je veux rester lucide. D'ailleurs je l'ai toujours été. Pour moi, la vie, le travail, c'est quelque chose de sérieux. De dramatique, dans le bon sens du terme. Avec des moments d'une force inouïe. Après le Palais, je crois que je vais changer, m'épanouir, avoir plus confiance en moi. J'ai constamment besoin d'être rassurée.
Télé Poche : Il y a chez elle de la souffrance mêlée d'audace, de provocation :
Mylène Farmer : Je ne suis pas simple. Mais je ne suis pas au Top 50 des névrosés. (rires)
Télé Poche : Sa détermination farouche :
Mylène Farmer : Je n'ai jamais été grisée par le succès. Je l'ai voulu. Je savais que je l'obtiendrais. Je crois en ma destinée. Ma vie est un divorce énorme avec la normalité.
Télé Poche : Etre différente :
Mylène Farmer : Je savais que la vie "comme tout le monde", ce n'était pas pour moi.
Télé Poche : Son enfance et son adolescence :
Mylène Farmer : J'étais passionnée d'équitation et j'ai passionnément détesté l'école, le lycée, l'autorité. Je suis restée deux jours en classe de terminale et j'ai claqué la porte.
Télé Poche : La chanson :
Mylène Farmer : J'ai commencé à exister le jour où je suis devenue chanteuse. Une amitié unique, sans faille, sans usure, me lie depuis à Laurent. Il écrit la musique de mes chansons, certains textes, réalise mes clips. C'est mon alter ego.
Télé Poche : Un travail sans pause depuis quatre ans :
Mylène Farmer : Grâce à mon travail, je me suis construite, cultivée, j'ai fait l'apprentissage de la vie.
Mylène Farmer : Paradoxe, un mot que j'aime, qui me va bien. Peut-être une des clés de ma personnalité;
Télé Poche : Sa déception aux Victoires de la Musique en 1988 en constatant que son nom n'était pas inscrit sur sa récompense :
Mylène Farmer : J'ai été blessée, c'est tout. C'est le choix du public qui compte avant tout.
Télé Poche : Sa préparation physique et notamment diététique avant ses concerts au Palais des Sports :
Mylène Farmer : J'ai toujours mangé de façon aberrante. Bonbons, biscuits. J'ai horreur de me mettre à table. Je me suis refait une éducation.
Télé Poche : Ses futurs concerts :
Mylène Farmer : Le compte à rebours est commencé. Cela me remplit d'angoisses et d'exaltations. Ce sera à la fois une mort et une naissance. Je me suis décidée à monter sur scène après la sortie de mon deuxième album.
Télé Poche : Les concerts au Palais des Sports étant complets, son manager envisage des concerts supplémentaires :
Mylène Farmer : En décembre, sûrement deux jours à Bercy.
Télé Poche : Le succès annoncé de ces concerts :
Mylène Farmer : C'est fabuleux d'imaginer six mille personnes qui se sont déplacées juste pour vous. Je ressens déjà l'émotion puissante, extraordinaire, que l'on doit éprouver. En même temps, je perçois un danger. Celui engendré par la surenchère du succès. Je veux rester lucide. D'ailleurs je l'ai toujours été. Pour moi, la vie, le travail, c'est quelque chose de sérieux. De dramatique, dans le bon sens du terme. Avec des moments d'une force inouïe. Après le Palais, je crois que je vais changer, m'épanouir, avoir plus confiance en moi. J'ai constamment besoin d'être rassurée.
Télé Poche : Il y a chez elle de la souffrance mêlée d'audace, de provocation :
Mylène Farmer : Je ne suis pas simple. Mais je ne suis pas au Top 50 des névrosés. (rires)
Télé Poche : Sa détermination farouche :
Mylène Farmer : Je n'ai jamais été grisée par le succès. Je l'ai voulu. Je savais que je l'obtiendrais. Je crois en ma destinée. Ma vie est un divorce énorme avec la normalité.
Télé Poche : Etre différente :
Mylène Farmer : Je savais que la vie "comme tout le monde", ce n'était pas pour moi.
Télé Poche : Son enfance et son adolescence :
Mylène Farmer : J'étais passionnée d'équitation et j'ai passionnément détesté l'école, le lycée, l'autorité. Je suis restée deux jours en classe de terminale et j'ai claqué la porte.
Télé Poche : La chanson :
Mylène Farmer : J'ai commencé à exister le jour où je suis devenue chanteuse. Une amitié unique, sans faille, sans usure, me lie depuis à Laurent. Il écrit la musique de mes chansons, certains textes, réalise mes clips. C'est mon alter ego.
Télé Poche : Un travail sans pause depuis quatre ans :
Mylène Farmer : Grâce à mon travail, je me suis construite, cultivée, j'ai fait l'apprentissage de la vie.
