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Mylène Farmer - Interview - L'Humanité Dimanche - 17 mars 1989






L'Humanité Dimanche : Qui est Mylène Farmer ?
Mylène Farmer :  Si j'avais un portrait à faire de moi-même, je vous répondrais par ces mots de William Faulkner que je trouve très beaux : "Entre rien et la tristesse, je choisis la tristesse."


L'Humanité Dimanche : Sa rencontre avec Laurent Boutonnat :
Mylène Farmer : Laurent avait le souhait de sortir Maman a tort, mon premier 45 tours. Sans doute devais-je correspondre au personnage de ses fantasmes pour interpréter cette chanson.


L'Humanité Dimanche : Des thèmes de prédilectio, la mort, l'après-mort, l'homosexualité :
Mylène Farmer : C'est vrai que c'est une atmosphère qui flotte dans mes chansons. Sans contrefaçon, c'est un trouble de jeune adolescente peut-être quant à sa sexualité, en tout cas quant à son identité.


L'Humanité Dimanche : Son côté unisexe :
Mylène Farmer : J'ai toujours aimé les silhouettes androgynes, le corps des femmes qui est tout droit, un peu comme un petit garçon. Cela dit, pour moi la femme idéale est une femme pulpeuse. C'est contradictoire, mais si j'étais un homme je crois que j'aimerais le corps de Marilyn Monroe mais avec le visage de Greta Garbo. Créer l'homme ou la femme idéale, quel formidable pouvoir.


L'Humanité Dimanche : Sa première scène en mai au Palais des Sports :
Mylène Farmer : J'ai énormément le trac, mais j'en ai une grande envie.


L'Humanité Dimanche : Elle n'aime pas les lieux intimistes :
Mylène Farmer :  Je déteste les petites salles, qu'elles aient une âme ou non. La petitesse des endroits m'empêche d'y trouver du plaisir. J'ai besoin de grands espaces.


L'Humanité Dimanche : Sa prochaine première rencontre sur scène avec son public :
Mylène Farmer : Ce sera comme un viol permanent. Il ne faut pas prendre le viol au premier degré. Il peut y avoir déplaisir et plaisir. C'est la fameuse "petite mort", expression freudienne reprise par Baudelaire. C'est l'orgasme, ce moment d'apothéose, d'extase puis d'anéantissement. Suprême bonheur.

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