Mylène
Farmer dans "Têtu"
Avec contrefaçon, je suis un garçon
Depuis hier soir , nous avons pu
découvrir sur le net l'article issu du numéro de
septembre du magazine "Têtu" avec Mylène Farmer
à la Une et proposant neuf pages consacrées
à la chanteuse.
La sortie de ce numéro
événement n'est prévue en
kiosque que le 20 août.
Les cinq clichés illustrant cet article sont
signés Robin. Ce célèbre photographe
avait déjà travaillé avec
Mylène pour une série de photos
réalisées sur les toits de Paris en 2004. Une de
ces photos avait été retenue pour les visuels du
single Fuck
them all. La photo de l'affiche pour les
concerts Avant que
l'ombre...à Bercy provenait
également de cette série.
Dans "Têtu", on découvre
Mylène coupe courte à la garçonne (
nouvelle moumoute?), look très androgyne rappelant
furieusement les photos de l'époque Désenchantée-L'autre.
Mylène est très très très
belle, absolument craquante!
La photo de couv' est accrocheuse, légèrement
provocatrice et provocante.
Les photos en pages intérieures, sont
esthétiquement fort réussies et
suggèrent même pour certaines une
légère auto-dérision. On aurait
peut-être aimé qu'elles véhiculent un
réel message.
Le chanceux intervieweur est Benoît
Cachin, journaliste et auteur ayant déjà
à son actif deux ouvrages consacrés
à Mylène: le pire avec un "Annuaire des Chansons"
truffé d'erreurs et le meilleur avec un livre d'une richesse
et d'une intelligence rares explorant les diverses "Influences" de
l'oeuvre de Mylène. On pouvait donc s'attendre au pire ou au
meilleur.Et ce sera le meilleur. Les questions du journaliste sont
vraiment très intéressantes, sortant des sentiers
battus et pour certaines d'entre elles cherchant à
apporter des réponses à des interrogations
concrètes et parfois anciennes que se posent de nombreux
fans.
Difficile évidemment à apprécier via
le papier, mais on sent Mylène inhabituellement
détendue pour une interview, comme une envie d'un peu plus
se confier.
Elle apporte de réelles réponses
inédites, précises et passionnantes à
des questions concernant son actualité ou sa
carrière.
Elle arrive même à nous faire sourire, fait rare.
Mais, lorsque les thématiques se veulent plus
générales ou philosophico-socio-culturelles,
version "Têtu", les réponses deviennent
polies, convenues, sans grand intérêt. On regrette
alors que Mylène n'ait pas face à elle un
interlocuteur la relançant ou la "titillant" un
peu.
Habituellement sorti de son placard
doré pour dresser l'éloge funèbre de
têtes couronnées, Frédéric
Mitterrand se voit étrangement confié par
"Têtu" un portrait de Mylène. Un verbiage
suffisant, pompeux, stérile. Indigeste.
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