Les citations liées à "Pourvu qu’elles soient douces – Clip"
Graffiti, le 01/10/1988
Le clip a été réalisé en 9 jours, en extérieur et dans son intégralité dans la forêt de Rambouillet et il dure 18 minutes… L’action se situe en plein cœur de la guerre de 7 ans. En 1759 exactement, et il y a toute une histoire romanesque autour de ce moment historique. Donc ça se passe en France, il y a d’un côté, la garnison anglaise, de l’autre la française et puis le clip démarre sur la découverte de Libertine étendue et apparemment morte par un capitaine anglais qui est joué par un comédien de théâtre. Ce dernier ramène Libertine dans son camp et s’ouvre alors une intrigue d’espionnage. Les français voulant infiltrer des informations, ils délèguent une bande de prostituées dirigées par celle qui campait la sorcière dans Tristana et ma rivale dans Libertine… Cela donne lieu à des cascades, des bagarres entre femmes, etc… |
Graffiti, le 01/10/1988
Pour la conception du clip, j’avais à la fois un regard intérieur et extérieur… |
Graffiti, le 01/10/1988
Il pourrait même y avoir une autre suite au clip Libertine (après Pourvu qu’elles soient douces, NDLR). Libertine, c’est un personnage que je n’ai pas envie d’abandonner et que j’entends faire exister. |
OK !, le 03/10/1988
On s’est installé huit jours dans la forêt de Rambouillet car tout était tourné en extérieur. Huit jours, fin août, au rythme de 18 heures par jour. Pas facile physiquement, mais c’était tellement exaltant ! Je me souviens d’une scène de bagarre, en particulier, qui se termine dans la boue. C’était en fin de journée, j’ai passé des heures trempée, épuisée. Mais lorsque j’ai vu le résultat à l’écran, j’ai compris que cela en valait la peine. |
OK !, le 03/10/1988
C’est vrai, Pourvu qu’elles soient douces est la suite de Libertine. D’ailleurs, sur l’affiche, en sous-titre, on a rajouté Libertine II et le clip démarre par la dernière image de Libertine. Ça nous a amusés de continuer à donner vie à ce personnage. |
OK !, le 03/10/1988
Ceela se passe pendant la guerre de Sept Ans, trente ans avant la Révolution française et c’est l’histoire d’un capitaine anglais qui va tomber amoureux de Libertine. Mais après une nuit d’amour, l’armée française va décimer le camp ennemi. Voilà pour la trame, le reste étant agrémenté de scènes de cascades à cheval et de bagarres. |
OK !, le 03/10/1988
Pour reconstituer ces armées, on a fait appel à 150 figurants choisis… dans l’armée française. Il y avait des soldats engagés et d’autres appelés, c’est-à-dire ceux qui effectuent leur service militaire, et je peux vous dire qu’ils étaient ravis d’avoir une semaine de vacances, même si on leur a demandé beaucoup de travail. |
OK !, le 03/10/1988
Avec Laurent, nous ne nous sommes pas lancés à la légère dans cette réalisation. On en a énormément discuté ensemble. On a pensé chaque plan en détails et on s’est même fait aider par un conseiller historique qui est resté sans cesse présent sur le plateau. |
OK !, le 03/10/1988
Pour les costumes, il s’agissait aussi d’être dans le vrai, pas question d’anachronismes ! Et justement, à cause des costumes, quelques jours à peine avant le premier tour de manivelle, on a failli tout annuler. Figurez-vous qu’à cause du bicentenaire de la Révolution française en 1989, il y a au moins vingt films qui se tournent en ce moment sur ce sujet et on a eu un mal inouï à trouver des habits de l’époque. La trouvaille d’une moindre paire de bottines prenait des allures de miracle ! |
OK !, le 03/10/1988
Lorsqu’on a commencé à penser à ce clip, l’idée que le bicentenaire était proche ne nous a pas effleurés. Ça tombe bien mais cela n’a pas été fait exprès. |