Les années L’Emprise et Nevermore 2023
Gala, le 10/03/2022
J’ai rencontré George Clooney lors d’un dîner (lors de son exil californien en 1994/1995, ndlr). Nous avons échangé quelques mots. La soirée était simple, agréable. Nous avons bien ri. Hollywood, c’est plutôt amusant. Mais c’est une autre planète. Les stars américaines ont autant de pouvoir que de responsabilités. George Clooney est un acteur engagé, conscient de son époque. |
Gala, le 10/03/2022
J’aime trop les mots pour être infidèle à la langue française. Même s’il m’arrive parfois de glisser dans mes textes quelques expressions sur mesure comme Fuck them all ! |
Gala, le 10/03/2022
(Trois stars que j’inviterais à dîner chez moi ?) D’abord, Lino Ventura pour lui dire qu’il est le sommet de la séduction chez un homme. On se régalerait d’un petit salé aux lentilles. Ensuite, un alien pour négocier qu’il revienne plus souvent sur Terre et qu’il incite l’humanité à lever les yeux vers le ciel. On mangerait des légumes verts, forcément ! . Enfin, la chorégraphe Crystal Pite pour lui dire que son œuvre Body and Soul est bouleversante, de toute beauté. Elle, je l’emmènerais chez Guy Savoy pour lui faire découvrir les coquillettes à la truffe et un autre ballet, celui des cuisines. |
Gala, le 10/03/2022
(Nulle pour) les chiffres ! Zéro en maths ! |
Gala, le 10/03/2022
C’est une question de coups de cœur, de rencontres. De confiance, aussi. Le documentaire (L’Ultime Création, ndlr) a été un exercice difficile, parce qu’il fallait ouvrir un peu la porte de l’intime. Ce n’est pas mon exercice favori. Pudeur oblige. Le cinéma, c’est différent. J’ai toujours aimé profondément le cinéma. Je lis bien sûr les scripts qu’on m’envoie. Il y a des choses intéressantes. J’étudie aussi les projets de séries. Ce format a tellement évolué depuis l’avènement des plateformes. C’est remarquable. |
Gala, le 10/03/2022
(Je rêve) de la prochaine scène. Je lui accorde une grande importance. Je veux que tout soit prêt. Ces rendez-vous avec le public sont précieux. Ils ponctuent ma vie. Les rêves sont parfois un peu agités quand j’y songe, mais l’émotion reste intacte. J’en rêve endormie et éveillée |
Le Journal du Dimanche, le 20/11/2022
(L’emprise), ce thème s’est imposé à moi en dehors de toute actualité. Qui n’a pas croisé le chemin d’une personne dite perverse narcissique ? Qui n’a pas un jour été sous l’emprise d’une telle personne ? Féminine ou masculine, peu importe. Les êtres ultrasensibles ou habités de doutes qui les rongent sont une proie idéale… L’important est de l’identifier et de tenter de combattre cette emprise. C’est un thème qui me bouleverse et me met souvent dans une colère noire. Je suis bien sûr très émue par la solitude des victimes qui, dans le meilleur des cas, n’arrivent à se faire entendre qu’au bout de nombreuses années. Je suis en colère parce que les victimes s’isolent et s’enferment malgré elles en acceptant ce qu’aucun être humain ne devrait tolérer. Plus largement, je trouve le thème de l’emprise universel. Il y a une forme d’emprise dans tous les domaines où le libre arbitre, la libre-pensée sont mis à mal. |
Le Journal du Dimanche, le 20/11/2022
Ce qui guide mes choix, c’est l’envie. Elle doit venir de moi et de ceux avec qui je travaille |
Le Journal du Dimanche, le 20/11/2022
Woodkid est venu à moi alors que j’avais depuis longtemps envie de l’approcher. C’est un surdoué. Un artiste qui ne lâche jamais rien, un ami aujourd’hui. C’est aussi un homme humble, cultivé et curieux de tout. Je me suis retrouvée dans ses orchestrations symphoniques. Nous sommes assez jumeaux finalement, tiraillés entre ombre et lumière. Nous nous sommes dit que ça nous définissait bien. Woodkid m’a aussi amenée jusqu’à la conception d’un autre moi… un avatar. Qui ne me donne pas du tout d’ailleurs l’impression d’un étrange étranger… Tous les titres de Woodkid sont très cinématographiques. C’est un homme d’images après tout. Ce qui fait son unicité. |
Le Journal du Dimanche, le 20/11/2022
Yoann [Woodkid] a souhaité la présence d’Yvan Cassar, qui a magnifiquement joué les pianos d’Invisibles et d’Ode à l’apesanteur. |