Les années Interstellaires
Chérie FM, le 05/12/2015
J’avoue que d’avoir travaillé et partagé cette musique avec Martin… Ce qu’il m’a apporté, c’est beaucoup de choses. Son univers à lui forcément, ses sonorités. Et je crois qu’il y avait une vraie complicité quant à la composition et l’élaboration de cet album. On a vraiment passé des bons moments. Nous avons des goûts en commun. C’est quelqu’un de très européen, c’est quelqu’un qui connaît la musique, et dans son spectre large, donc il m’a apporté beaucoup. Et c’est vrai que ça faisait effectivement penser à l’album Anamorphosée qui avait été enregistré à Los Angeles. Donc, fatalement, quand on va chercher des personnes de l’étranger, elles vous amènent quelque chose de leur culture et de leur sensibilité |
Chérie FM, le 05/12/2015
Je crois que c’est quelque chose qui s’impose à soi, à nous. Je n’ai pas réfléchi avant : est-ce que je dois sortir un album ? Est-ce que je dois écrire ? Effectivement si à un moment donné effectivement on a envie de dire des choses, de se les raconter en tout cas à soi… |
Chérie FM, le 05/12/2015
Il se trouve que c’était une période qui était un peu difficile pour moi puisque j’étais alitée à cause d’une jambe fracturée. Et là, c’est quelque chose qui est venue presque du ciel. J’ai un album à écrire, c’est magnifique pour moi parce que j’avais beaucoup de temps à passer. Ou lire, ou écrire. J’ai fait les deux ! |
Chérie FM, le 05/12/2015
Depuis le Jour 1 j’ai des doutes, et j’en ai toujours à peu près autant si ce n’est effectivement que j’ai un certain amour du public, d’un public, que j’ai cette fidélité qui m’accompagne. Et c’est la chose qui est la plus jolie au monde à vivre |
Option Musique, le 22/01/2006
J’ai demandé à Thierry Suc qui connaissait bien Sting avec qui il a travaillé sur The Last Ship sa comédie musicale qu’il a jouée à Broadway – magnifique comédie musicale, d’ailleurs – et je lui ai demandé si je pouvais rencontrer Sting. Je l’avais vu plusieurs fois évidemment en concert, j’aime l’artiste depuis très très longtemps, et donc nous nous sommes vus une première fois à Londres, puis après à New York, et je lui ai demandé s’il acceptait de partager un duo avec moi, et il a répondu : « Oui ». Et on m’a proposé cette chanson Stolen Car. |
Option Musique, le 22/01/2016
C’est une adaptation parce que le texte de Sting était là, et c’est lui qui raconte l’histoire. Effectivement je lui a demandé si je pouvais écrire pour le public français la partie en français, justement dans la langue française, et il a très généreusement accepté. Mais, je précise vraiment, c’est une adaptation de son texte. |
Option Musique, le 22/01/2016
C’était à l’extérieur, effectivement. Ça a été un moment magique, deux jours de tournage. Sting a joué les deux caractères, donc avait plus de travail que moi. Ça s’est merveilleusement bien passé parce qu’il est très très généreux de sa personne, c’est un merveilleux acteur aussi. |
Option Musique, le 22/01/2016
Travailler avec Bruno Aveillan – c’est quelqu’un avec qui j’avais travaillé sur deux autres vidéos, sur Si j’avais au moins, et puis Dégénération – et nous sommes aussi très amis, et c’est quelqu’un qui a vraiment, évidemment une vision très cinématographique, mais aussi il adore la peinture et la photographie. J’aime beaucoup ses lumières, j’aime beaucoup ce souci du détail. C’est quelqu’un qui a beaucoup de talent. |
Option Musique, le 22/01/2016
J’ai découvert, moi cette chanson – je sais que les américains connaissent très très bien évidemment cette chanson – moi, je l’ai découverte il y a peu, et c’est grâce à Gary Jules avec qui j’ai partagé la scène, un duo, et c’est lui qui avait fait cette reprise à l’origine. Et je me suis dit : « Tiens, ça m’amuserait de m’y essayer. » Et Martin m’a encouragée. Voilà, elle fait partie de l’album. |
Option Musique, le 22/01/2016
Je ne parle jamais de mes chansons, en ce sens que je les écris, je les enregistre, et je les offre au public. C’est très difficile pour moi de re-rentrer à l’intérieur et de trouver justifications, si ce n’est que vous avez raison, elle n’est pas placée là par hasard (à la fin de l’album Interstellaires, ndlr). |