Les années Bleu Noir et 2001-2011

Champagne FM, le 12/12/2010

Si la question est : « est-ce que je vais monter sur scène bientôt ? », non. Pour l’instant, je vais me consacrer à l’album. Et, dans le futur, certainement une scène, mais, dans un futur lointain. Parce qu’il s’agit quand même de près d’une année de travail quand on monte sur scène, de préparation. Ce sont des moments que je veux rares. L’envie est là, mais, je vais attendre un peu.

Champagne FM, le 12/12/2010

Ça fait partie des paradoxes. C’est l’ombre et la lumière. J’ai ça en moi. Envie d’exister sous les lumières mais, d’en choisir les moments. Après, la très grande difficulté pour moi c’est de parler de moi-même. C’est un exercice compliqué. Mais, c’est possible. Vous pouvez être timide et faire un métier public finalement et, j’en suis la première surprise. Il faut du travail, du courage et puis, ma foi, j’ai de la chance surtout.

JT de 20 heures - France 2, le 12/12/2010

(Après les concerts), c’était un vide abyssal. C’est difficile. Comme quand on fait du sport, l’endorphine, on est gonflé, et puis après, c’est un grand vide qui lui est abyssal et, c’est presque comme une petite mort. On a l’impression de n’être plus rien, de ne servir à rien.

JT de 20 heures - France 2, le 12/12/2010

C’est Moby qui m’a envoyé dix-sept chansons. Et, parce que un vide abyssal (après la fin des concerts, ndlr), tout d’un coup, je me suis dit, il faut que je le remplisse, parce qu’on a l’impression de n’être rien. L’ennui vous gagne, l’ennui de soi.

JT de 20 heures - France 2, le 12/12/2010

La liberté de dire ‘non’ ! Et c’est un vrai privilège. Et puis, après le ‘non’, le ‘oui’ arrive.
C’est vrai qu’au sein même de ma maison de disques, c’est une liberté. Je fais ce que je veux. J’ai effectivement un patron de maison de disques qui me suit, qui est quelqu’un de formidable, de compréhensif, d’intelligent. Et puis, cette liberté de faire ce que je veux, au moment où je le veux. Et une fois de plus, le non est important. Parce que c’est un privilège une fois de plus.

JT de 20 heures - France 2, le 12/12/2010

J’avoue, souvent, j’ai demandé à Laurent de mettre ma voix plus en avant et, là puisque finalement j’étais chef d’orchestre, je me suis dit: « allez, permettez, j’allais dire et permettons » de mettre ma voix plus en avant.

JT de 20 heures - France 2, le 12/12/2010

J’ai rencontré la maman de Leila, je ne la connaissais pas, et, j’ai rencontré une femme d’une grande dignité, une femme très belle. La personne qui m’a présenté cette femme, m’avait dit que sa fille, donc, Leila qui est décédée, écoutait beaucoup ma musique, ce qui m’a évidemment beaucoup touchée, sans narcissisme aucun. C’est juste, son histoire m’a touchée. Le fait qu’elle ait due partir de son pays. Et j’ai rencontré à nouveau, une deuxième fois, cette femme et je lui ai présenté et la chanson ,et le clip qui illustrait cette chanson. Et, c’était un moment qui était incroyable d’émotion, de pudeur aussi. Et là, actuellement, je lis la biographie donc de sa maman qui semble être extrêmement et touchante, et intéressante. Passionnant.

JT de 20 heures - France 2, le 12/12/2010

Je crois que comme tout le monde, il y a des moments de joie, des moments plus sombres, des moments de doutes. Je n’ai pas l’impression de me distinguer.