Les années Bleu Noir et 2001-2011
Backstage - Hit West, le 09/12/2010
Je connais Moby depuis de nombreuses années maintenant. Archive est un groupe que je connais aussi depuis de nombreuses années. Et, j’avais envie communément de marier, si je puis dire, nos univers. |
Backstage - Hit West, le 09/12/2010
RedOne est le dernier que j’ai rencontré. Il y a peu de temps finalement. Et, c’est parce que Pascal Nègre m’avait parlé de cet homme-là, de ce compositeur et producteur. C’était lors d’une soirée, ils ont évoqué mon nom. Et, il s’est aperçu que ce RedOne en question aimait bien mon univers, aimait bien mes chansons. Et, j’ai eu envie de le rencontrer. Donc, j’ai envie de rencontrer avant même le producteur, l’être humain. Nous sommes restés quelques heures ensemble et, voilà, je me suis dit, ce serait bien d’essayer de tenter quelque chose. Et, il m’a proposé plus tard Oui mais… Non et puis le deuxième titre. |
Backstage - Hit West, le 09/12/2010
Laurent était occupé, lui, parce que c’est aussi quelqu’un qui est doué et qui aime le cinéma. Et, il est actuellement en train d’écrire un scénario. C’est aussi ce pour quoi nous ne pouvions pas nous réunir pour ce projet. |
Backstage - Hit West, le 09/12/2010
Parfois un titre peut vous interpeller et vous pouvez penser à des images de scène. Vous pouvez penser à : ‘tiens, ce titre aurait une énergie pour une introduction de spectacle ou, celui-ci pourrait être pour une fin de spectacle’. Il y a forcément des images qui viennent. |
Backstage - Hit West, le 09/12/2010
Si on veut parler d’intimité, moi, j’ai toujours eu la sensation, le sentiment et le ressenti que de créer une intimité même si il y a devant moi un parterre de 10 000 – 15 000 – 80 000 personnes. Il y a des moments de grâce comme ça. Il y a un public qui m’entoure qui est assez incroyable, réceptif, qui est exigeant aussi. Mais, qui m’offre ces moments de grâce. L’intimité pour moi n’est pas uniquement une capacité, ni une petite salle, ni moins d’effets. Et, j’aime, j’aime le surdimensionné. Qu’y puis-je ? |
Backstage - Hit West, le 09/12/2010
Pour Arthur et les minimoys, c’est beaucoup, beaucoup de travail. On est souvent sept à huit heures d’affilée derrière un micro, concentré sur un écran et une bande qui défile. Mais, ce sont aussi des éclats de rire, une connivence avec Luc Besson et c’est un exercice qui est tout nouveau pour moi et qui est très intéressant. |
Backstage - Hit West, le 09/12/2010
Le dessin, c’est surtout en studio que, pendant les longues heures qui passent, qui défilent, où j’ai un crayon et je me mets à dessiner. Un petit personnage est né qui est celui de Lisa, Lonely Lisa. J’aime dessiner, je crois que ça me calme, ça m’apaise. |
Backstage - Hit West, le 09/12/2010
Avec Laurent Boutonnat, puisque c’est lui qui était majoritairement le réalisateur de ces tous premiers clips, nous sommes l’un et l’autre nés de la musique mais, pour autant, nous étions l’un et l’autre très attirés par le cinéma. J’ai eu la chance aussi de rencontrer des cinéastes que j’adore comme Abel Ferrara, Luc Besson, bien sûr, un réalisateur espagnol, un réalisateur chinois qui m’apportent à chaque fois un univers qui est le leur et qui finit par se fondre au mien. C’est passionnant. Et, j’espère, d’ailleurs, dans l’avenir retourner vers des réalisateurs de cinéma. Peut-être ! |
Backstage - Hit West, le 09/12/2010
C’est quelqu’un dont j’appréciais énormément, et le travail, la personnalité. Un être cabossé. C’était un génie. Je crois qu’il y en a un et il n’y en aura pas d’autre. Vous dire qu’il me manque : oui ! J’ai vu tous ses spectacles. C’est quelqu’un d’incroyable, c’est quelqu’un presque d’une autre planète. |
Backstage - Hit West, le 09/12/2010
Il y a énormément de travail. Mais, une fois que ce travail est digéré, parce que là, on parle de répétitions, après, on ne voit plus qu’une personne mais, c’est l’âme de cette personne qui émerge. Et, c’est ce qui m’intéresse, moi, aussi, dans le spectacle. C’est, certes, beaucoup d’effets, des artifices, une préparation mais, tout ça n’existe pas si il n’y pas la personne, au milieu, qui va faire vivre et, si il n’y a pas surtout le public qui va répondre à cet émerveillement. |