Les années Anamorphosée et Tour 1996
Le Soir, le 25/10/1995
Dès l’instant où vous refusez un échange entre un média et un artiste, cela crée ou un mystère ou une tension, cela j’en suis consciente. Pour moi, c’est une forme de protection, c’est une non envie de la justification, car elle peut parfois être détournée ou désagréable tout simplement. Donc là, je vois très peu de personnes avec qui j’accepte d’avoir un échange. Le qu’en dira-t-on ne m’intéresse pas. Me sachant maintenant sous les projecteurs, je sais qu’il va y avoir des personnes qui vont me détester ou m’aimer ou être indifférentes. C’est comme ça… |
Télérama, le 25/10/1995
Pour moi, ce mot exprime à la fois une perception plus large du monde et un moyen de rassembler toutes ces impressions, toutes ces sensations dans une seule image. |
Télérama, le 25/10/1995
Ce sont les guitares ici qui portent la violence, plus que les mots… Violence n’est pas le mot juste ; c’est plutôt d’énergie qu’il s’agit. |
Télérama, le 25/10/1995
Dans la vie comme en littérature, j’aime les personnages provocants. Ils sont le contraire de la tiédeur. |
Télérama, le 25/10/1995
« Ce qui ne me tue pas me rendra plus fort » (Nietzche, ndlr). C’est plus difficile de parler d’espérance que de partager le dégoût… |
Télérama, le 25/10/1995
Ma vie ne se résume pas à une chanson. |
Télé 7 Jours, le 30/10/1995
L’anamorphose est un phénomène optique qui rassemble les rayonnements épars. Ma perception de la vie s’est élargie. C’était le meilleur moyen de concentrer cette vision. |
Télé 7 Jours, le 30/10/1995
Voyager. En voyant d’autres choses, d’autres gens, d’autres pays, j’ai enfin accepté la vie. Je suis moins hantée par la mort. Je suis apaisée à l’idée qu’il y ait une vie après la mort. L’idée de la mort m’a longtemps attirée, impressionnée et oppressée. Aujourd’hui je me suis libérée de cette hantise. |
Télé 7 Jours, le 30/10/1996
Je suis partie de Paris pour avoir une sorte de perte d’identité. A Los Angeles, personne ne me connaît. En me promenant dans la rue, en toute liberté, j’ai réveillé des sens que je croyais avoir oubliés. J’étais atrophiée. Je suis allée là-bas parce que j’avais à la fois besoin d’atmosphère urbaine et d’espace. Île déserte et cocotiers ne me conviennent guère. |
Télé 7 Jours, le 30/10/1995
L’idée de l’enfermement que je m’étais imposé et que mon métier entretenait m’était devenue insupportable ici (en France, ndlr). |