Les années Anamorphosée et Tour 1996

XXELLE - Musique Plus, le 05/10/1996

Je ne peux pas envisager ni de faire ce métier ni de me propulser quelque part sans, non pas tirer les ficelles, parce que ce n’est pas une très jolie image, mais en tout cas être partie totalement prenante.

XXELLE - Musique Plus, le 05/10/1996

J’ai eu envie de faire appel à ce réalisateur, Abel Ferrara. J’avais envie de jouer une prostituée et, ma foi, il a répondu oui. Donc, c’est une belle aventure pour moi.
Ce pourrait être la version 90 de Libertine. Son évolution.

XXELLE - Musique Plus, le 05/10/1996

Je ne vais pas combattre ce paradoxe. Il fait partie de moi. Il fait partie de la vie d’un artiste tout simplement. On a ses moments d’ombre, ses moments de lumière. Que de ne pas s’aimer ou totalement s’aimer et que d’avoir envie d’être sous ces dites lumières, je crois que c’est tout à fait envisageable.

XXELLE - Musique Plus, le 05/10/1996

Si je peux amener le spectacle, et tout le spectacle, je viendrai au Québec. Maintenant, c’est une structure qui est très, très lourde. L’écran est géant. C’est pour ça, en province, j’ai fait peu de dates, parce que je voulais amener tout le spectacle que j’ai présenté à Paris. Donc, pour le Canada, si on me dit : « On peut emmener toute la structure, à nouveau tout le spectacle », là, je le ferai, avec plaisir.

XXELLE - Musique Plus, le 05/10/1996

Des regards. Ce sont des personnes qui vous écoutent et qui vous donnent au travers de leur sourire, de leur regard ou de leur émotion. Ça, c’est des cadeaux qui sont très étonnants, très uniques.

XXELLE - Musique Plus, le 05/10/1996

J’ai découvert le dessin réellement sur l’enregistrement de l’album, quand j’étais à Los Angeles, dans des moments où je devais m’ennuyer. J’ai commencé de prendre mon crayon et de dessiner.
Je n’ai pas un grand, grand talent pour ça. Mais, j’aime bien le faire.

Télé 7 Jours, le 11/11/1996

Après la chute lors du concert à Lyon, c’est l’angoisse. Celle de ne pas retrouver toute sa mobilité, de se sentir diminuée. J’ai eu la chance de rencontrer un chirurgien exceptionnel grâce à qui aujourd’hui je peux ne conserver que le mauvais souvenir de cette chute. Je cherche toujours le pourquoi du comment mais, très sincèrement, il y a tant de gens qui souffrent et qui ont de vrais problèmes que je ne me sens pas le droit de me plaindre.