Les années Anamorphosée et Tour 1996
Europe 2, le 21/12/1995
C’était un moment qui était parfois difficile, un moment qui a été important. Maintenant, quant à des leçons pour le futur, aucune. C’est quelque chose que j’ai aimé faire. |
Europe 2, le 21/12/1995
J’avais envie de faire ce métier. Théâtre, cinéma… en tout cas l’idée de jouer et d’interpréter des personnages. Maintenant, c’est la chanson qui est venue à moi ! |
Europe 2, le 21/12/1995
C’était quelque chose dont j’avais réellement besoin. Maintenant j’en parlerais d’une façon un petit peu plus détachée, probablement. C’est parfois un plaisir. |
Europe 2, le 21/12/1995
C’est la première fois que je travaillais avec ce réalisateur allemand Marcus Nispel. Je lui ai donné la chanson, il connaissait mes clips. C’est quelqu’un qui s’intéresse beaucoup au travail des autres. Donc il connaissait mon univers et j’avoue que je lui ai laissé carte blanche ! Parce que j’avais envie d’avoir, justement, cette fois, quelqu’un d’un horizon différent qui pouvait, lui, m’apporter quelque chose. |
Europe 2, le 21/12/1995
Marcus Nispel a eu cette idée de cette figure de proue devant le train, de cette locomotive et j’avoue que j’ai tout de suite répondu : « oui » parce qu’elle me semblait belle et intéressante. Difficile aussi ! |
Europe 2, le 21/12/1995
Le tournage a été difficile ! |
Europe 2, le 21/12/1995
Je parlerais volontiers des choix de casting. Des enfants, des personnages en général… Quand j’ai vu toutes ces personnes, j’ai pensé, moi, à l’époque de Désenchantée, quand nous avons fait ce clip et ce casting. Il y a des ressemblances dans le choix des visages. Quant à une manière de travailler, tous les deux (Laurent Boutonnat et Marcus Nispel, ndlr) sont très rigoureux. Et, je crois, ont une grande maîtrise et de l’image et d’un plateau. Et ont tous les deux en commun cet amour pour le cinéma et l’image, tout simplement. |
Europe 2, le 21/12/1995
L’envie de voyage, et aussi l’idée que je connaissais quelques personnes là-bas, donc c’est une transition un peu plus facile. L’envie d’espace, de soleil, je crois. Et d’essayer d’y trouver une liberté de tous les jours. A savoir pouvoir, moi, évoluer dans la ville sans être perturbée par l’idée du regard qui, parfois, peut déranger. Autant de choses qui sont, là encore, dans le fond, très banales. Mais moi, j’y ai trouvé une liberté. Et puis découvrir des choses, découvrir un paysage, découvrir des personnes et puis des choses, des choses très, très futiles ! Des gestes de tous les jours que j’avais peut-être oubliés pendant de longues années, parce que j’ai eu ce sentiment de m’être, moi, un peu repliée et renfermée sur moi-même. Voilà, des idées que j’évoquais très, très futiles… C’est faire ses courses, par exemple, aller dans des grands supermarchés. Ça peut paraître très, très bête, mais j’y ai pris un réel plaisir ! |
Europe 2, le 21/12/1995
Je n’ai pas cette ambition. Je ne pense pas avoir en moi cette envi et je n’ai pas ce rêve américain. Et puis je crois que c’est d’abord plus du domaine de l’utopie. Parce que pour pénétrer un tel pays, il faut non pas parler, mais s’exprimer en langue anglaise, donc chanter dans cette langue, sinon on ne touchera qu’un très, très faible pourcentage. J’avoue que ce n’est pas un moteur pour moi. |
Europe 2, le 21/12/1995
J’écris en français et il m’est très difficile d’écrire en anglais. Je peux le parler, je peux converser. Maintenant, maîtriser une langue, c’est une autre histoire ! C’est vrai que l’idée que de prêter ma plume à quelqu’un d’autre m’est très, très insupportable. Donc c’est vrai que j’ai du mal à envisager ce passage ! |