Les années Anamorphosée et Tour 1996

Radio Contact, le 15/11/1995

J’ai une phobie des araignées mais j’ai toujours eu en mémoire l’histoire d’une petite araignée dans une cellule et qui était le compagnon et le seul compagnon du prisonnier, ce qui n’a rien à voir avec le thème d’ Alice mais je peux apprivoiser aussi une petite araignée !

Radio Contact, le 15/11/1995

L’araignée… vous savez, parfois, on a des choses qui vous viennent, vous ne savez pas pourquoi. Et c’est vrai, quand j’ai entendu cette musique, il y a cette boucle, cette répétition et j’y voyais bien la marche d’un petit animal. Alice est devenue l’artiste et la représentation du mal-être de l’artiste.

Radio Contact, le 15/11/1995

Je pense que je ne suis pas un cas unique, je crois qu’on a tous des paradoxes qui sont assez violents en soi et ces paradoxes font partie de moi.
L’idée de provocation fait partie de ma vie, sans parler de revendication, je trouve que c’est important que de provoquer, au moins susciter quelque chose, une réflexion en tout cas ou une révolte.

Radio Contact, le 15/11/1995

Dès l’instant où vous chantez Libertine ou Sans Contrefaçon, c’est vrai que la notion d’étiquette est quelque chose qui fait partie de notre société et donc, dès l’instant où moi j’ai accepté de l’idée de Libertine, pour ne parler que de ça, il faut accepter tout ce qui va aller avec, et les réflexions et la caricature.

Radio Contact, le 15/11/1995

La promotion est un exercice difficile pour moi. D’autre part, la justification est un exercice, et en soi quelque chose qui n’est pas à mon sens indispensable. Si ce n’est que je m’aperçois que l’on me donne, je me dois de donner, donc, c’est pour ça qu’aujourd’hui j’accepte un petit peu plus l’idée du dialogue, parce que je pense que c’est important. Mais je sais que ça sera de toute façon des moments rares, en tout cas pour moi, je ne dis pas rares en qualité mais rares en tout cas en multiplication.

Studio Gabriel - France 2, le 14/12/1995

C’est un réalisateur allemand, qui vit à Los Angeles je crois, et qui a réalisé de nombreux clips, jamais avec les français je crois, ou peut-être avec Alain Chamfort, et que j’aime beaucoup, qui a un grand talent.

Studio Gabriel - France 2, le 14/12/1995

Avec Marcus Nispel, c’est un petit peu différent. C’est vrai que je lui donne la chanson, et la nouveauté, c’est que je lui demande « Quelle idée avez-vous par rapport à ça ? ». J’avais besoin, en tout cas envie, que quelqu’un m’amène quelque chose de l’extérieur, un nouveau regard. Quant au travail d’avec Laurent Boutonnat, j’ai fait quand même beaucoup, beaucoup de clips, et j’ai été très, très gâtée, et là, c’était un travail commun, souvent, en parlant de l’histoire.

Studio Gabriel - France 2, le 14/12/1995

Je crois que j’irrite beaucoup de personnes parce que j’ai très très peu de souvenirs, si ce n’est aucun souvenir de mon enfance. Je crois le souvenir de la neige, en tout cas, j’ai retrouvé une sensation agréable.