Les années Anamorphosée et Tour 1996
Libération, le 07/11/1995
J’avais envie de voir la lumière. Paris, c’était le noir. Je n’exclus pas l’idée que je suis partie pour me reconstruire. |
Libération, le 07/11/1995
J’ai envie de voyager. Je n’ai pas de réponse sur l’avenir. |
Libération, le 07/11/1995
Il n’en reste plus qu’un, E.T, une femelle. Un vrai caractère, susceptible, attentif… |
Libération, le 07/11/1995
L’échec commercial du film Giorgino : une sanction inhumaine. Plusieurs années difficiles à surmonter, et tout se volatilise en deux jours. Je l’ai admis, disons que je l’ai toléré. Mais mon envie de partir était liée à cette période. |
Libération, le 07/11/1995
On m’a dit que je mangeais beaucoup de neige. |
Libération, le 07/11/1995
Solitaire. Je m’ennuyais. |
Libération, le 07/11/1995
Du jour où j’ai quitté l’école, j’ai décidé que je voulais être actrice. |
Libération, le 07/11/1995
Au Cours Florent, je ressentais déjà cette envie d’être en pleine lumière et de ne pas m’y exposer en même temps. Jouer me procurait du plaisir et un vrai déplaisir. Étrange. Je n’ai pas insisté. |
Libération, le 07/11/1995
Son physique de romantique, ses yeux bleus, très pâles. Son côté secret. Il parle peu, comme moi. |
Libération, le 07/11/1995
La poésie m’a enflammée, des gens avec qui je pouvais dialoguer en silence. |